Elle naquit à Toulouse il a quelques années
D'une famille célèbre don elle reste l'aînée
La lèvre purpurine et le regard fier
Elle fit pâlir d'envie bon nombre de rombières.
Sur les pistes de ski l'ardeur en bandouillère
Elle montrait à chacun qu'elle était la première
Avec sa joie de vivre et son élan vital
Elle possédait en elle un bien bel arsenal
Lorsqu'elle organisait ses grandes cousinades
Cet esprit de famille qui était son parti
Elle nous l'a, je le crois, parfaitement transmis
Le baccalauréat, des études brillantes
Tous ces prix de musique qui encore nous enchantent
L'harmonie et le chant et enfin le piano
Tout cela se fera en super allegro.
Avec peut-être aussi une pensée moins sage
Puisqu'elle y rencontra la passion et l'amour
De celui qui serait son mari pour toujours.
Et puis c'est l'Algérie des années de bonheur
Des efforts sans doute et beaucoup de sueurs
Les plages de Canastel, et la rue Bernardin
Où elle élèvera ses trois premiers bambins.
Qui de son énergie à tous nous régénère
Musicienne accomplie, cuisinière émérite
Nous nous réjouissons tous du bonheur qu'elle mérite.
Sur l'île de beauté aux étés meurtriers
Manou fit à merveille la figure du poirier
Se baigna maintes fois dans les torrents glacés
Offrant à nos regards, ses jambes fuselées.
« Aymée fait attention à tous ces courants d'air
Aymée cette fois, d'attention ne fit guère. »
Qui remplit à merveille son rôle de papa
Et qui a quarante ans l'esprit toujours gamin
Fait rire notre famille de ses propos coquins.
Enfin c'est notre Eva, ses trente ans révolus
Sur qui notre Juju jeta son dévolu
Qui nous fit deux garçons tout à fait adorables
Sans perdre un seul iota d'un charme mémorable.
Il faut que je m'arrête, car il serait trop long
De passer en revue, chacun de ces jalons
Pour te souhaiter maman, un bon anniversaire
Et la joie de te voir devenir centenaire.
Bertrand
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